Enrica, prof d’italien à Pont-saint-esprit

Diplômée en sciences philosophiques et de l’éducation L19
Je suis diplômé en février en sciences pédagogiques LM85 (pédagogue)

Enseignant dans une école primaire publique. Disciplines enseignées : mathématiques, sciences, anglais et technologie des classes de troisième; italien première et deuxième classe.

Loisirs : dessin, peinture, musique numérique, chant, instruments de musique, sport.

OBJECTIF PROFESSIONNEL:
Je voudrais pouvoir appliquer mes connaissances relatives aux disciplines socio-psycho-pédagogiques acquises pendant les études, en travaillant dans le domaine éducatif en utilisant des stratégies de formation émotionnelle, dont la principale caractéristique est l’empathie. Je crois que l’éducation conçoit le milieu social complexe dans lequel nous vivons. Je considère donc qu’il est essentiel de donner la priorité à la pédagogie et à l’éducation dans le milieu scolaire.
Les Agences éducatives, jusqu’à aujourd’hui, ont "fait" éducation en appliquant des stratégies éducatives visant au développement cognitif (rationnel; hémisphère droit) de l’individu, c’est-à-dire le QI, ignorant le développement émotionnel (intuition, sensation, perception; hémisphère gauche) de l’individu. De cette façon, la priorité semble avoir été donnée à un seul côté de notre "cerveau", mais jusqu’à preuve du contraire nous avons deux hémisphères autonomes qui se coordonnent constamment pour faire face aux événements/stimulus qui se produisent chaque jour au cours de notre vie. Grâce aux études effectuées par la psychologie des émotions et les neurosciences dans ce domaine, on peut affirmer que la connaissance de soi, La persistance et l’empathie sont des éléments qui naissent de l’intelligence émotionnelle et sont ceux qui influencent probablement le plus la vie de l’homme.
En effet l’intelligence émotionnelle, IE, c’est précisément l’intelligence qui permet de faire dialoguer la partie rationnelle avec la partie émotionnelle de notre cerveau en permettant à l’individu de s’autoréguler par rapport à ses sentiments et de réduire la réponse réactive qui autrement serait augmentée et souvent incontrôlée. Représente ainsi une compétence interpersonnelle fondamentale, entendue comme capacité de se rapporter de la manière optimale avec les autres, d’établir des relations interpersonnelles satisfaisantes et significatives, d’assumer des comportements adaptés à la situation que l’on vit, Résoudre des problèmes, percevoir, comprendre et exprimer ses sentiments de manière adaptative.
Par conséquent, si l’hémisphère droit est la partie logique et rationnelle de l’organe cérébral, capable de percevoir les figures, l’espace, la proprioceptivité et est la partie préposée à l’apprentissage, à la mémoire, aux fonctions logiquesmathématiques, à la structuration de concepts simples et linéaires, l’hémisphère gauche, au contraire, permet de saisir les nuances conceptuelles, la modularité vocale qui donne un sens à ce que l’on entend et est la partie du cerveau capable de lire entre les lignes, d’interpréter les concepts en fonction des tonalités de voix, des expressions, de la ponctuation si l’on parle de compréhension de textes écrits. En d’autres termes, si nous valorisons l’intelligence émotionnelle à l’école, nous pouvons former de manière adéquate la capacité intrinsèque de chaque individu à reconnaître et gérer ses émotions, de sorte qu’elles jouent un rôle de guide et de soutien du comportement, mais aussi à la pensée. Pour mettre en pratique cet argument, il est fondamental de développer une conscience de soi de son expérience, reconnaissant ses propres expériences à travers des signaux physiologiques et somatiques. Ce mécanisme est possible si, au cours de notre développement, nous avons acquis un bon vocabulaire qui nous permet de reconnaître une émotion, de lui donner un nom, et donc d’attribuer un sens aux événements ; cette capacité représente un des principes de l’intelligence émotionnelle, car il s’agit d’un des éléments qui facilitent l’apprentissage, en réduisant les effets de sentiments et émotions désagréables suscités par l’événement/stimulus, en faveur d’une capacité positive à établir et maintenir de bonnes relations sociales.
Par conséquent, ce concept nous renvoie à l’idée que pour être efficace, c’est-à-dire être un guide à tous les effets en mesure de développer et renforcer tous les talents présents dans chaque être humain, il doit se référer aux compétences émotionnelles interpersonnelles telles que : réceptivité, affection, écoute et empathie. De cette façon, le résultat que l’on pourrait obtenir d’une éducation formatrice est celui de devenir un futur adulte attentif à lui-même, en premier lieu, mais également au reste de la communauté, capable d’écouter, comprendre, soutenir, comprendre, empatiser, et de porter un regard empathique sur tous les êtres humains qui peuplent la terre, indépendamment de qui ils sont.